Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Joies et peines en première année de médecine
Joies et peines en première année de médecine
Derniers commentaires
21 mars 2009

Révoltant...

"Le problème ne peut être vaincu par la distribution de préservatifs [...] Cela ne fait que l'aggraver." Voilà le message de Benoit XVI adressé aux Africains à propos du SIDA.  Le message de mort adressé à un continent sévèrement touché par l'épidémie. 2/3 des personnes touchées sont africaines, soit 22 millions de personnes et plus d'1.7 millions de décès dus au SIDA en 2007 en Afrique.

Et qu'a trouvé de mieux à faire notre cher Benoit, remettre en cause une vérité (oui Benoit, le préservatif aide à diminuer l'expansion de la maladie) dans des pays qui sont profondément croyants et qui boivent les paroles du pape. Que prône t-il? La fidélité et l'abstinence... On va aller loin avec les grands principes religieux. Cet homme est un assassin, il va conduire l'Afrique droit dans le mur.

"Combien est amère l'ironie de ceux qui promeuvent l'avortement au rang des soins de la santé des mamans ! Combien est déconcertante la thèse de ceux qui prétendent que la suppression de la vie serait une question de santé reproductive" Autre parole d'évangile... Cette fois ci, le pape remet en cause l'avortement thérapeutique qui est toléré en Afrique selon une charte internationale en cas d'agression, de viol et ou de grossesses à risques tant pour la mère que pour l'enfant. Que propose le cher Benoit? Que les fruits de viols voient le jour et grandissent avec la haine de leur mère, que des enfants malades ou handicapés naissent dans des pays où leur prise en charge sera inexistante.

Il est temps que le chef religieux revoie ses positions trop conservatrices et commence à voir le monde tel qu'il est et pas l'utopie du monde parfait où toute la population est catholique pratiquante. D'ailleurs, d'après des sondages récents, il a perdu énormément de crédit au sein de la population pratiquante française. Ce qui ne m'étonne guère...

Publicité
Commentaires
Joies et peines en première année de médecine
Publicité
Publicité